International Journal of Radiation Oncology*Biology*Physics
Clinical original contributionElectron beam therapy is not inferior to superficial x-ray therapy in the treatment of skin carcinoma
Abstract
: To compare recurrence rates and cosmetic results after electron beam therapy vs. superficial x-ray therapy for nonmelanoma skin carcinoma.
: A retrospective analysis was performed on 389 histologically confirmed basal cell and squamous cell cell carcinomas of teh skin, treated with either superficial x-rays or electron beam therapy, with regard to local control rates and cosmetics, as scored with an arbitrary three-point scale.
: The overall local recurrence rate was 4.9 (19 out of 389). For small tumors (irradiated surfaces ≤ 10 cm2) a local recurrence rate of 2.2% was observed, both after electron beam therapy and after superficial x-ray therapy. Tumor size and previous treatment proved to be important prognostic factors with regard to control rate. The well-fractionated electron beam therapy yielded better cosmetic results than the large fraction surperficial x-ray therapy.
: Electron beam treatment is not inferior to superficial x-ray treatment and even better for larger tumors. The inferior results of electron beam therapy reported in literature might be due to technical factors, which are discussed.
References (10)
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External irradiation of epithelial skin cancer (editorial)
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Electron beam modifications for the treatment of superficial malignancies
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Modern dermatologic radiation therapy
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Nonparametric estimation from incomplete observations
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Cited by (60)
Hypofractionated radiotherapy for invasive squamous cell carcinoma of the scalp in the elderly: Efficacy and tolerance, preliminary results
2023, Cancer/RadiotherapieSkin squamous cells carcinomas (SCC) are frequently tumor, especially in the elderly population. Surgical excision is the standard treatment. But for patients suffering large tumor or/with comorbidity, a conservative approach with irradiation can be proposed. The hypofractionated schedule is used to shorten the overall treatment time with same results and without compromising therapeutic outcomes. The aim of this study is to assess the efficacy and tolerance of hypofractionated radiotherapy for invasive SCC of the scalp in elderly.
We included patients suffering from SCC of the scalp and treated by hypofractionated radiotherapy at the Institut de cancérologie de Lorraine or centre Émile-Durkeim d’Épinal, from January 2019 to December 2021. Characteristics of patients, size of the lesion and side effects were collected retrospectively. Tumor size at 6 months corresponded to the primary endpoint. Toxicity was collected for the secondary endpoint.
Twelve patients with a median age of 85 years old were included. The mean size was 4,5 cm with a bone invasion in 2/3 of cases. Radiotherapy was delivered after surgical excision for half of the patient. The dose delivered was 54 Gy in 18 daily fractions size. Six months after irradiation: 6/11 patients had no residual lesion, 2/11 had a partial response with a residual lesion of about 1 cm. 3 patients presented local recurrence. One patient died within 6 months of radiotherapy because of another comorbidity. In total, 25% had presented a grade 3 acute radiation dermatitis, no grade 4 toxicity.
Short term of moderately hypofractionated schedule radiotherapy was a success with complete or partial response for more than 70% of the patients in squamous cell carcinomas. There is no major side effect.
Les carcinomes épidermoïdes font partie des tumeurs cutanées les plus fréquentes et sont essentiellement liés à l’exposition solaire. Ils touchent majoritairement les sujets âgés de plus de 65 ans, avec comme localisation préférentielle la tête et le cou. Ils sont connus pour leur radiosensibilité. L’exérèse chirurgicale reste la référence quand elle est possible. Toutefois, chez les patients fragiles ou pour lesquels la chirurgie serait trop délabrante, un traitement conservateur par irradiation est une alternative. Le schéma hypofractionné permet une réduction du nombre de déplacements avec une efficacité tumorale similaire. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la tolérance de la radiothérapie hypofractionnée des carcinomes épidermoïdes invasifs du cuir chevelu chez les sujets âgés.
Nous avons inclus 12 patients consécutifs âgés de plus de 65 ans, atteints de carcinomes épidermoïdes du cuir chevelu traités par irradiation hypofractionnée à l’Institut de cancérologie de Lorraine de Nancy ou au centre Émile-Durkheim d’Épinal, entre janvier 2019 et novembre 2021. Nous avons recueilli rétrospectivement les caractéristiques de la tumeur, les traitements déjà délivrés, l’état général du patient, ainsi que le schéma et les modalités de la radiothérapie avec la dose délivrée, et le suivi programmé à 3 et 6 mois. Le critère de jugement principal était l’évaluation de la réponse tumorale à 6 mois de l’irradiation. Le recueil de la toxicité aiguë et à 6 mois correspondait à notre critère de jugement secondaire.
L’âge moyen des patients était de 85 ans, avec un statut selon l’OMS de 2 ou plus dans 66 % des cas, pour un seul patient de 3. La taille tumorale moyenne était de 4,5 cm, avec une extension osseuse dans deux tiers des cas. Une chirurgie première avait été réalisée pour six patients, dont trois avec des tranches de section envahies et trois avec une récidive précoce après la chirurgie. La dose délivrée était de 54 Gy en 18 fractions, soit 3,5 semaines de traitement. En technique conformationnelle tridimensionnelle pour 50 % des patients. À 6 mois de la fin de radiothérapie, 8 sur 11 patients étaient en situation de réponse complète ou d’un résidu centimétrique, 3 de la récidive locale survenue précocement après chirurgie. Un patient est décédé de comorbidité dans les six mois après traitement. Au total, 25 % des patients ont été atteints d’une dermite de grade 3, résolutive à 6 mois de la radiothérapie. Il n’y a pas eu de dermite de grade 4.
La radiothérapie hypofractionnée des carcinomes épidermoïdes invasifs du cuir chevelu semble être une option thérapeutique efficace, avec peu de toxicité, pour des sujets fragiles ou pour lesquels une chirurgie serait très délabrante. Elle peut être proposée en situation adjuvante après une chirurgie non carcinologique, mais les résultats semblent moindres.
Radiation therapy of cutaneous cancers
2022, Cancer/RadiotherapieWe present the update of the recommendations of the French society of oncological radiotherapy on radiotherapy of cutaneous cancers. The indications of radiotherapy for skin cancers are not clearly defined because of the lack of randomized trials or prospective studies. For basal cell carcinomas, radiotherapy frequently offers a good local control, but a randomized trial showed that surgery is more efficient and less toxic. Indications of radiotherapy are contra-indications of surgery for patients older than 60, non-sclerodermiform histology and located in non-sensitive areas. Adjuvant radiotherapy could be proposed to squamous cell carcinomas, in case of poor prognostic factors. Dose of 60 to 70 Gy are usually required, and must be modulated to the size of the lesions. Adjuvant radiotherapy seems beneficial for desmoplastic melanomas but not for the other histological types. Prophylactic nodal irradiation (45 to 50 Gy), for locally advanced tumors (massive nodal involvement), decreases the locoregional failure rate but do not increase survival. Adjuvant radio- therapy (50 to 56 Gy) for Merkel cell carcinomas increases also the local control rate, as demonstrated by meta-analysis and a large epidemiological study. Nodal areas must be included, if there is no surgical exploration (sentinel lymph node dissection). Kaposi sarcomas are radiosensitive and could be treated with relatively low doses (24 to 30 Gy). Also, cutaneous lymphomas are good indications for radiotherapy: B lymphomas are electively treated with limited fields. The role of total skin electron therapy for T-lymphomas is still discussed; but palliative radiotherapy is very efficient in case of cutaneous nodules.
Nous présentons la mise à jour des recommandations de la Société française de radiothérapie oncologique sur la radiothérapie des cancers cutanés. Le rôle de la radiothérapie pour les cancers cutanés est difficile à préciser, car il y a peu d’essais randomisés et de séries prospectives. Pour les carcinomes basocellulaires, la radiothérapie permet un bon taux de contrôle local, mais dans un essai randomisé elle est apparue moins efficace et plus morbide que la chirurgie. Elle doit être réservée aux contre-indications de celle-ci, chez les patients de plus de 60 ans, pour des lésions non sclérodermiformes et dans des zones non sensibles. Pour les carcinomes épidermoïdes, une radiothérapie adjuvante doit être proposée en cas de facteurs de pronostic défavorable. Des doses de 60 à 70 Gy ou équivalentes sont nécessaires et fonction de la taille tumorale. Les mélanomes desmoplastiques bénéficient d’une radiothérapie adjuvante, mais cela n’a pas été démontré pour les autres formes histologiques. L’irradiation prophylactique des aires ganglionnaires (45 à 50 Gy), pour des formes évoluées (atteinte ganglionnaire massive), diminue le taux de récidive locorégionale mais sans modifier la survie. Pour les tumeurs de Merkel, une méta-analyse et une large étude épidémiologique ont montré que la radiothérapie adjuvante (50 à 56 Gy) améliorait le taux de contrôle local. Elle doit inclure les aires ganglionnaires, en l’absence d’exploration chirurgicale de celles-ci (ganglion sentinelle). Les tumeurs de Kaposi sont très radiosensibles et peuvent être traitées par irradiation à doses relativement modérées (24 à 30 Gy). De même, les lymphomes cutanés sont très radiosensibles: les lymphomes B sont une indication élective de l’irradiation à visée curative. Pour les lymphomes T, l’électronthérapie cutanée totale garde quelques indications. Sinon, à visée palliative, l’irradiation des nodules cutanés apparaît très efficace.
Cherenkov excited luminescence imaging induced by megavolt X-ray beams in the second near-infrared window
2019, Optics CommunicationsThe Cherenkov radiation induced by megavolt X-ray beams of a medical linear accelerator is highly intense in blue and ultraviolet lights. This poses a challenge for in vivo imaging, which favors longer wavelengths. However, using quantum dots with a large Stokes shift, we converted the Cherenkov photons to fluorescent photons in the second near-infrared (NIR-II) window. A system was designed to provide shielding for the NIR-II camera, and high quality NIR-II CELI signal was acquired. The NIR-II CELI of X-ray beams was shown at various depths, and the condition to trigger it was also studied. Animal experiments showed this technique could visualize the delivery of X-ray radiation in mice qualitatively. We concluded that CELI induced by megavolt X-ray beams in the NIR-II window possesses a great potential as a quality control tool in radiotherapy.
Radiation therapy for basal cell carcinoma
2018, Annales de Dermatologie et de VenereologieLa radiothérapie (RT) est une option méconnue mais intéressante pour traiter les carcinomes basocellulaires (CBC). Les sociétés internationales ne la recommandent pas en première intention dans les formes localisées ou de petite taille opérables, mais elle trouve sa place dans les formes inopérables, avancées, étendues ou récidivantes ou encore chez des patients âgés avec de nombreuses comorbidités. Dans tous les cas, il est fondamental pour la décision thérapeutique d’avoir une preuve histologique du CBC et de discuter de la prise en charge en réunion de concertation pluridisciplinaire. On distingue plusieurs modalités de RT : soit externe par rayonnement, soit curiethérapie interstitielle. Il existe peu d’études qui permettent de bien analyser leur efficacité en termes de taux de récidive ou de résultat esthétique, et d’effets indésirables comparés à la chirurgie. Les schémas de RT sont aussi très variables dans la littérature et il n’existe pas à ce jour de consensus sur le fractionnement et l’étalement des doses. Selon les études, les taux de guérison varient entre 80 et 100 % et dans la plupart, plus de 90 % des patients avaient un résultat esthétique jugé satisfaisant ou bon. Les effets indésirables sont d’abord aigus et réversibles puis à plus long terme irréversibles avec un risque de cancer secondaire.
Radiotherapy is an available but not well-known treatment for management of basal cell carcinoma. National organizations have established that standard therapy is complete surgical removal and radiation therapy is an option for inoperable tumors or those where the post-operative defect would be cosmetically disfiguring or functionally disabling. These therapeutic options, with histological sample, should be considered in the multidisciplinary management of patients with basal cell carcinoma. There are several types of radiotherapy: external radiation or interstitial brachytherapy, unfortunately, there is no consensus in the literature and the range of radiation regimens in common use is large. Very few randomized studies have been conducted to defi the optimum treatment in terms of recurrence rate, cosmetic outcome and side-eff In most of studies, the overall local control rate was between 80–100% and over 90% of patients reported good or excellent cosmetic outcome. Side-eff of radiotherapy most commonly reported are minor but in young patients one must be alert to the theoretical possibility of the induction of secondary malignancies.
Radiotherapy of skin cancers
2016, Cancer/RadiotherapieLe rôle de la radiothérapie dans les cancers cutanés est difficile à préciser, car il y a peu d’essais randomisés ou de séries prospectives. Dans les carcinomes basocellulaires, la radiothérapie permet un bon taux de contrôle local, mais dans un essai randomisé elle est apparue moins efficace et plus morbide que la chirurgie. Elle doit être réservée aux contre-indications de celle-ci, chez les patients de plus de 60 ans, pour des lésions non sclérodermiformes et dans des zones non sensibles. Pour les carcinomes épidermoïdes, une radiothérapie adjuvante doit être proposée en cas de facteurs de pronostic défavorable. Des doses de 60 à 70 Gy ou équivalent sont nécessaires et fonction de la taille tumorale. Les mélanomes desmoplastiques bénéficient d’une radiothérapie adjuvante, mais cela n’a pas été démontré pour les autres formes histologiques. L’irradiation prophylactique des aires ganglionnaires (45 à 50 Gy), pour des formes évoluées (atteinte ganglionnaire massive), diminue le taux de récidive locorégionale mais sans modifier la survie. Pour les tumeurs de Merckel, une méta-analyse et une large étude épidémiologique ont montré que la radiothérapie adjuvante (50 à 56 Gy) améliorait le taux de contrôle local. Elle doit inclure les aires ganglionnaires, en l’absence d’exploration chirurgicale de celles-ci (ganglion sentinelle). Les tumeurs de Kaposi sont très radiosensibles et peuvent être traitées par irradiation à doses relativement modérées (24 à 30 Gy). De même, les lymphomes cutanés sont très radiosensibles : les lymphomes B sont une indication élective de l’irradiation à visée curative. Pour les lymphomes T, l’électronthérapie cutanée totale garde quelques indications ; sinon, à visée palliative, l’irradiation des nodules cutanés apparaît très efficace.
The indications of radiotherapy for skin cancers are not clearly defined because of the lack of randomised trials or prospective studies. For basal cell carcinomas, radiotherapy frequently offers a good local control, but a randomized trial showed that surgery is more efficient and less toxic. Indications of radiotherapy are contra-indications of surgery for patients older than 60, non-sclerodermiform histology and occurring in non-sensitive areas. Adjuvant radiotherapy could be proposed to squamous cell carcinomas, in case of poor prognostic factors. Dose of 60 to 70 Gy are usually required, and must be modulated to the size of the lesions. Adjuvant radiotherapy seems beneficial for desmoplastic melanomas but not for the other histological types. Prophylactic nodal irradiation (45 to 50 Gy), for locally advanced tumours (massive nodal involvement), decreases the locoregional failure rate but do not increase survival. Adjuvant radiotherapy (50 to 56 Gy) for Merckel cell carcinomas increases also the local control rate, as demonstrated by meta-analysis and a large epidemiological study. Nodal areas must be included, if there is no surgical exploration (sentinel lymph node dissection). Kaposi sarcomas are radiosensitive and could be treated with relatively low doses (24 to 30 Gy). Also, cutaneous lymphomas are good indications for radiotherapy: B lymphomas are electively treated with limited fields. The role of total skin electron therapy for T-lymphomas is still discussed; but palliative radiotherapy is very efficient in case of cutaneous nodules.
Radiotherapy for management of basal and squamous cell carcinoma
2015, Current Problems in Cancer